top of page
  • Black Pinterest Icon
  • Black Instagram Icon
  • Black Twitter Icon
LA CHUTE
Une création dirigée par Sandrine Mulas
Tout ce que nous montrons est vrai 

Création visuelle et sonore inspirée du roman "La chute" d'Albert Camus.

« Sur le pont, je passai derrière une forme penchée sur le parapet,
et qui semblait regarder le fleuve.
De plus près, je distinguai une mince jeune femme,
habillée de noir.
Entre les cheveux sombres et le col du manteau,
on voyait seulement une nuque, fraîche et mouillée,
à laquelle je fus sensible.
Mais je poursuivis ma route, après une hésitation.
J'avais déjà parcouru une cinquantaine de mètres à peu près,
 lorsque j'entendis le bruit, qui malgré la distance,
me parut formidable dans le silence nocturne,
d'un corps qui s'abat sur l’eau.
Je m'arrêtai net, mais sans me retourner.
Presque aussitôt, j'entendis un cri, plusieurs fois répété,
qui descendait lui aussi le fleuve, puis s'éteignit brusquement. »

"Puisqu'on ne pouvait condamner les autres sans aussitôt se juger, il fallait s'accabler soi-même pour avoir le droit de juger les autres."

Extrait  du livre La chute, Albert Camus.


 

PHOTOGRAPHIES -PEINTURES - SONS - VIDEOS - TEXTES

Pourquoi ?

BD_SandMulas-la chute-destructuration-26

1956 est l’année de publication de La Chute d’Albert Camus.
 
Camus avait pensé à d’autre titres, notamment « Le Cri » (contre la société, les existentialistes).
Le titre « La Chute » a une dimension morale et sociale, physique, religieuse, géographique et, bien sûr, littéraire.

C’est d’abord une chute physique, celle du suicide de la jeune femme (depuis le Pont Royal) → ce suicide déclenche la chute morale et sociale de Clamence : celui-ci se rend compte qu’il est double.
C’est aussi une chute sociale car il fait du recel au Mexico-City.
Il est « juge-pénitent » : il se châtie lui-même de ne pas avoir sauvé la jeune femme ; il se punit en fait de ses crimes, c’est une maladie de la conscience, c’est sa chute.
C’est également une chute géographique : Clamence s’installe à Amsterdam, lieu opposé à celui de lumières, de hauteurs où il vivait auparavant. Ce nouveau lieu symbolise les enfers, c’est un lieu plat, situé au-dessous du niveau de la mer.
c’est aussi la chute d’Adam et Ève. C’est également la chute des anges rebelles. Comme Lucifer, Clamence a chuté : c’est la victoire de dieu sur les forces du mal.

Pour clore cette présentation, cette chute est aussi celle des autres car Clamence raconte son histoire aux autres, qui doivent se rendre compte de leurs fautes et se confesser, à l’instar de Clamence, et devenir, peut-être, juges-pénitents.
(Extrait du site « Etudes-Littéraires.com)

Portfolio

La Construction

 01   Portfolio

La Destruction

Les Fondations

about

 02   About

La chute

Tout ce que nous montrons est vrai.
Même lorsque la frontière entre le vrai et faux est disloquée. Comme nos âmes disloquées.

Nous étions là bourreaux et victimes, ensemble, dans cet entrepos du dégout. Dans le froid, dans le noir, dans la cendre.
A rejouer sans cesse, l’universelle histoire du monstre.

Danse macabre de l’homme animal autour de la femme piégée.
Danse libératrice de la femme qui par sa chute condamne le monstre au néant. Danse des corps e ondrés, méconnaissables, repoussants comme la douleur.

Tout ce que nous montrons est vrai. Nous le savons tous.
Nous l’acceptons. Misère.

Nous étions là. Aspirés, engloutis, explosés par la cruauté révélée. Dans l’urgence, dans le sou e, dans la fascination.
A renouer sans cesse avec l’inacceptable ordinaire du monstre.

Hier, aujourd’hui, demain.
Avec, sans, outre, nos viandes, nos corps, nos âmes. Avec et sans nous. Eternellement prévisibles. 

Voix off : Catherine Huerta

Photographies, créations graphiques :

Sandrine Mulas

Musique : Cédric O'Heix

Texte : Pierre Bongiovani

LA CHUTE

Auteur, compositeur interprète : Cédric O'Heix

Vidéo : Sandrine Mulas - Danseuse : Mariangela Siani

La Chute - Cedric O'Heix
00:00 / 00:00
Contact

 03   Contact

Vos informations ont bien été envoyées !

Sandrine Mulas : +33 6 44 32 73 80

bottom of page